Il fait une école d'ingénieur et rate tout de même sa vie

La chose est difficile à croire mais nous avons trouvé dans l'agglomération montpellieraine un certain M. Matthieu Salagou dont le parcours, malgré son apparente médiocrité, lui a permis de trouver un emploi.

 

Après avoir réalisé ses études dans une école d'ingé universitaire, Polytech pour ne pas la citer, où il a obtenu son diplôme en ingénierié en microbiologie et deux salmonelles, le jeune homme s'est mis à chercher un emploi à la hauteur de ses capacités à obéir sans comprendre et à mépriser le technicien qui lui, construit en connaissant le matériel.

 

"Ce n'est pas évident" dit-il, "il faut trouver des entreprises où suffisamment d'employés de la quarantaine se sont suicidés lorsqu'ils se sont rendus compte qu'ils n'avaient plus le niveau, et espérer qu'on y recrute malgré les lourdes dépenses en funérailles."

 

Être ingénieur, ce n'est pas simple. Il faut terminer ses études, passer des années avec des élèves désagréables et eux aussi enfants d'ingénieurs, renier toute forme de charisme et de personnalité, réaliser ce que les cerveaux des chercheurs ont imaginé et en être fier, le tout pour un salaire de "on va faire avec".

 

"Je crois que ce qui a boosté ma carrière sur le CV, c'est mon nom de famille. Dès que je l'ai montré à papa, il m'a proposé un poste de DRH, résultat je gagne 1800 euros par mois en ne travaillant que quatorze heures par jour, ce qui me laisse du temps pour prendre un café le soir avant de lire des fiches techniques et d'entretenir mon célibat manu militari. Je suis un homme comblé".

 

Tant de faits qui ne sauraient être décourageants pour les promotions actuelles.

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