Nous avons interrogé cette chaise électrique et elle trouve que "les violeurs la provoquent un peu quand même"

Alors que Richard Raymond Ramirez vient d'être condamné à mort pour viol et meurtre pendant un viol, et tandis que certains cherchent à expliquer que certaines victimes se montrent un peu trop provoquantes, nous avons jugé bon d'interroger cette chaise électrique.

 

En service en Floride depuis 1995, elle nous confie : 

 

"La chaise électrique n'est plus utilisée où Ramirez a été jugé, il me semble que pour lui c'est l'injection létale mais franchement, je dois avouer que les violeurs cherchent un peu.

D'abord, regardez comment ils s'habillent. Comment pouvez-vous espérer passer pour un gentleman quand vous avez un caleçon couvert de sang et une barbe de trois jours ? Non franchement je ne m'étonne pas que la Mort soit assez attirée par ces gens-là. Moi-même, je me sens toute chose quand on les attache sur mon dos.

Et puis regardez-le cet idiot ! Il viole, et il n'est pas foutu de maintenir sa victime silencieuse, il rate son coup, il panique et que fait-il ? Il la tue et choisit de devenir un meurtrier. Que je sache on ne l'a pas entendu dire non, donc il était totalement consentant pendant le viol qu'il a commis, et a délibérément agi contre ses propres intérêts. Un fantasme peut-être ?

Pour moi, les violeurs aguichent clairement la Faucheuse et il ne faut pas chercher plus loin que ça.

Blâmer la mort, ça va bien cinq minutes."

 

Dans un même temps il a été établi qu'une grande partie des condamnés à mort, violeurs ou non, était composée de criminels. Coincidence ? Pas pour notre chère chaise électrique :

 

"Je maintiens ce que j'ai dit, pour moi leurs actes justifient ce qu'ils se prennent dans le derrière. J'en reviens à Ramirez même si depuis William Kemmler on a vu de tout : ses victimes, ce sont des innocentes. Il ne viole ni ne tue aucun humain sous des prétextes patriotiques, il fait ça dans son propre pays, sans le moindre appui d'un supérieur militaire. Qu'il ne s'étonne pas de ce qui lui arrive."

 

La mort a refusé de répondre à nos questions, arguant qu'elle était "occupée à pratiquer l'onanisme sur le cadavre d'un pédophile plutôt sexy."

 

Raisonnement cruel ou justifié, nous ne le saurons pas : en effet nous avons envoyé une journaliste au Cambodge interroger des trafiquants d'enfants, ceux-ci l'on immédiatement torturée, s'otant toute chance de pouvoir vivre sans casier judiciaire.

 

RIP notre chère Morgane.

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