Ce matin, le bureau de l'assemblée Nationale a décidé de lever l'immunité parlementaire de Patrick Balkany, sur la base du rapport de Catherine Vautrin, vice-présidente de l'UMP.
Monsieur Balkany, qui baigne dans une affaire de fraude fiscale et de blanchiment d'argent, a tout de suite réagi face à cette décision-laquelle a fait l'unanimité au sein du BAN.
Il a dit sa douleur d'être ainsi "jeté aux chiens", dénonçant "une sorte de justice en place publique qui rappelle les heures les plus sombres de notre histoire". Il a ensuite, non sans sous-entendus, demandé ce qui avait conduit les magistrats à lever son immunité "une semaine avant les élections départementales", ce à quoi on lui a aimablement répondu que la reqête datait du onze février.
Il s'est alors énervé, et a commencé à évoquer "des méthodes indignes d'un pays libre" ainsi que des "procédés fascistes" avant de parler de délation, de manque de preuves, et d'un comportement dictatorial de la part de la magistrature.
Il a enfin tenté d'utiliser un argument de poids, suggérant qu'on le déporte mais au moment même où le mot "Adolf" allait sortir de sa bouche, il s'est étouffé avant de choir.
Lorsqu'il s'est relevé, il a affiché un faciès déformé : ses lèvres s'étaient soudées, le rendant incapable de terminer sa leçon d'éloquence.
Il a été hospitalisé, le docteur Trionbat, chirurgien, a expliqué : "C'est un cas très rare de réassemblage cellulaire. On pourrait dire que
c'est psychosomatique : l'esprit de monsieur Balkany l'a empêché de raconter des conneries et de s'enfoncer."
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