Ce conseiller municipal veut interdire l'athéisme en France

Pontcharra-sur-Turdine - Si dans les Bouches du Rhône Robert Chardon tente d'interdire l'Islam, dans le Rhône c'est à l'athéisme que François Belloni s'en prend.

Conseiller municipal, il sait que son projet a peu de chances d'être réalisé mais il tient à le proposer :

 

"Interdire l'Islam n'est pas une solution, pas plus que l'adoption d'une laïcité à la française. La laïcité c'est un respect de toutes les croyances, et en France l'irrespect le plus systématique ne vient ni des juifs, ni des musulmans, ni des chrétiens. Il vient des athées, chancres de notre culture, cette culture qui nous vient de millénaires de monothéismes. 

Je suis à l'UMP depuis quatre ans et la religion musulmane, de vous à moi, n'est pas un problème, le problème ce sont les gens. Il y a des cons toutes doctrines et fois confondues, mais il faut avouer qu'on en trouve énormément chez nos "camarades" athées qui sont prompts à rejetter toute forme de religion sans en avoir lu les textes, textes qui sont parfois méconnus des croyants eux-même. Forcément, le débat est stérile.

 

Je veux que chacun puisse se décider pour une foi. Certains diront qu'on manque de preuves, mais une absence de preuves n'est pas une preuve de l'absence. Et croire en une absence pour en parler après, c'est malhonnête, ce n'est ni sain ni républicain, et surtout ce n'est qu'un subterfuge pour croire qu'on donne un sens à sa vie de profane qui cherche le bonheur dans la TV.

 

C'est pourquoi je désire que l'on en finisse avec l'athéisme en France. Ca ne mène à rien, ça n'engendre que des tensions, qui sont ces gens pour cracher sur des monuments religieux où l'on se sent plus en paix que n'importe où ailleurs ? Que l'athée mange ou non des bébés, qu'il vote ou non, il crie et crache. Et crier ne change rien si on ne croit en rien.

 

Contrairement à une idée reçue c'est dans la communauté athée que l'on trouve le plus de crimes. Les crimes religieux sont d'ailleurs loin dernières les attaques raciales, une idée gène, dans le fond, moins qu'une couleur.

 

Suis-je le seul à trouver cela ridicule ? Qu'en 2015 on s'attarde encore sur une couleur de peau au lieu de faire avancer un débat sur les idées que l'on préfère du coup changer en échange de glaviots ?

Vous voulez quoi pour la suite ?

Des féministes, des cocos, des punks à l'Assemblée peut-être ?"

 

Des propos engagés déjà critiqués par la gauche qui "ne souhaite pas que chacun puisse penser sans contraindre l'autre à penser."

 

La rédaction.

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