Les dernières déclarations de Donald Trump scandalisent les foules, comme toujours. Si son électorat craint qu'il ne s'intéresse trop aux musulmans et en oublie les mexicains, Trump lui, estime qu'il peut gérer ce qu'il appelle "deux problèmes en même temps".
Lors d'une interview accordée à Yahoo News, il s'est exprimé en ces termes :
"Si je suis président, bien évidemment j'expulserai les réfugiés mais je sais que certains étrangers sont aujourd'hui citoyens de notre beau pays. Ces gens là ne peuvent pas être expulsés, en revanche on peut s'en méfier. C'est pourquoi je mettrai en place un système de fichage des musulmans, toutes leurs activités et coutumes seront consignées : mosquées fréquentées, courant de l'Islam, accent, couleur des vêtements...
A plus long terme on pourra aussi ficher ceux qui ne sont pas musulmans mais dont les parents ou des ancêtres l'étaient. Juste pour être sûrs. "
Le journaliste lui a alors demandé la finalité de tout ceci, ce à quoi il a répondu :
"On pourra ensuite bagder les musulmans, histoire que tout le monde sache qu'un danger est en ville, s'ils ont encore une dignité ils quitteront les Etats Unis, sinon on les mettra dans des wagons et on les enverra dans des camps. Je n'ai aucune arrière pensée, il s'agit de les regrouper. Comme ça. Juste pour faire des Etats Unis une grande nation, pour restaurer la pureté de notre peuple qui a toujours été blanc et chrétien."
Il a été rappelé à M. Trump que les blancs des USA étaient issus de l'immigration et du génocide des amérindiens, ce à quoi il rétorque :
"Foutaises. Qu'on me montre les cadavres, je vous dirai si au mieux ils étaient chrétiens. S'ils ne l'étaient pas, ils n'ont jamais été américains et je les enverrai, eux et ces satanés chicanos, dans les mêmes camps avec une étoile satanique sur la manche et un numéro tatoué."
Le journaliste, choqué, s'est permis de comparer le procédé à ceux utilisés en Europe dans les années quarante et a demandé si M. Trump envisageait réellement un nouveau génocide, ce à quoi le candidat aux présidentielles à répondu :
"A vous de me le dire."
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