La dernière étude présentée par la United Nation Statistics Division est alarmante : il reste bien plus de hipsters en vie qu'il ne reste d'ours polaires.
Environ vingt mille ours polaires recensés contre près de 700.000 hipsters à New York et environ 250 millions dans le monde, voici ce qui terrifie les biologistes et les statisticiens depuis hier midi (GMT), lorsque l'UNSD a publié ses derniers résultats comparatifs sur les espèces animales.
Si la population d'ours polaires décroît lentement, les hipsters semblent se faire de plus en plus nombreux (hausse de 2,6% de la population en 2015), le problème est que la population hipster n'est pas régulée. Mike Mervin, docteur en statistiques à Washington, ne cache pas son état de panique :
"Nous avons une responsabilité dans la disparition des ours polaires. Nous les avons chassés, nous polluons, accélérons la fonte des glaces et menaçons la survie de l'espèce, mais si un tel processus est simple et demande peu d'efforts, la régulation de la population anti-mainstream est quasi-inexistante puisque les permis de chasse au hipster ne sont délivrés que dans quelques états. Le danger est pourtant réel : nos égouts sont bouchés par leurs poils, notre nourriture perd en saveur, notre apparence devient ridicule; là où le hipster débarque, l'humain disparaît. Leurs armes sont démocratisées : man bun, barbe, goûts de chiottes et orgueil, c'est un cocktail efficace."
Que faire pour endiguer la menace ?
L'avortement sélectif n'étant que peu légalisé, l'UNSD conseille aux citoyens de cesser d'acheter dans des commerces à risques. Commerces locaux, magasins vegans, petits disquaires, tout cela est à éviter :
"Le hipster croit aider les petits commerçants mais il s'en prend aux gros, à ceux qui font vivre le pays. Il se reproduit, il colonise comme une bactérie et détruit tout ce qui fait une grande nation, si bien que l'ours blanc qui meurt sans jamais nous avoir attaqués devient un problème mineur tandis qu'exterminer la menace barbue devient une urgence. Les deux problèmes doivent être traités par ordre de priorité, bien sûr." conclut Mervin.
A vos armes.
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