C'est le résultat de l'enquête du mois de novembre effectuée par le CNRS intitulée "êtes vous raciste ?"
10% de racistes assumés, 9% de xénophiles, 5% ne comprennent pas la question et 76% "ne sont pas racistes mais..."
Devant l'ampleur du phénomène, l'équipe d'Artillerie Lourde s'est fait un devoir de trouver la cause d'une telle majorité-rassurante pour l'UMP, terrible pour les 41 électeurs du front de gauche.
Notre envoyé spécial a interrogé plusieurs citoyens dans la capitale française mais n'a pas osé s'aventurer en province, toujours est-il que les témoignages sont révélateurs.
Ainsi Jorris, 19 ans, explique : "je ne suis pas raciste mais j'avoue que de temps en temps cracher sur Abdel fait du bien. Mais c'est amical, du moins c'est ce que mon ami Mattheo m'a expliqué."
Georges, 49 ans déclare : "Je ne suis pas raciste mais je rappelle que le drapeau français n'est pas bleu-noir-rouge."
Les arguments les plus redondants sont de brillantes argumentations sur l'emploi, la politique et le troisième Reich avant l'holocauste, ainsi Michelle, trente ans et sans emploi, nous résume la situation avec brio : "L'aut' jour m'avais grouillée de choper la ligne quat' à Montparnasse Bienvenüe et la ça loupe pas, c'est un raton qui grimpe dans le métro avant moi. Je m'ai dit Nadine Morano quess tu branles sauve nous. Je suis pas raciste mais j'en ai ras la raie de pas pouvoir m'asseoir dans le métro soit parce qu'il y a un immigré sur le siège soit parce que moins d'une heure avant y en avait un. J'pense que c'est pareil pour tous les gens, et quand je dis gens je dis les français hein. Même si je suppose qu'y a des immigrés sympas, y doivent être tristes ici ça manque de Soleil et c'est pas à Paris-Plage qu'ils verront autant de sable que chez eux."
Tant de sincérité unanime fait "chaud au coeur" selon Marine Le Pen qui se dit confiante pour 2017 et prête à diriger une France de la tolérance et un peuple pas raciste, mais...
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