Manger de la merde, la nouvelle tendance pour faciliter la digestion.

Après le bio et le sans gluten, c'est une nouvelle mode alimentaire qui fait son apparition, et cette fois-ci il se pourrait que les adeptes aient un argument valable. Cette nouvelle mode ? Manger de la merde. Non, pas juste du McDo ou du tofu, de la vraie merde. Nous avons interrogé Patrice Lestron, photographe freelance de 37 ans à Paris et il nous a tout de suite expliqué l'intérêt de son mode d'alimentation :

 

"Je mange de la merde. Quatre à cinq cents grammes par jour. En entrée, en plat ou en dessert, chaud ou froid, ça passe toujours. Je sais que certains trouvent ça étrange mais réfléchissez un

peu : on a pas le système digestif le plus solide du règne animal. On ne digère pas la cellulose, 2% de la population souffre dès qu'elle avale du gluten à tel point que les 98% restant doivent s'y adapter. 

Alors moi, je mange de la merde. Il n'y a pas mieux, c'est pré-digéré à souhait. Pas idéal niveau apports nutritionnels mais avec de la sauce ça passe tout seul et c'est suffisant.

Généralement je fais un repas normal et un repas à base de merde chaque jour vous voyez, comme ça j'habitue lentement mon organisme."

 

Les médecins sont sceptiques, le Dr Crudovic, entérologue, ne cache pas sa méfiance :

 

"Dans l'absolu les gens qui vivent ainsi sont moins dangereux que ceux qui prônent le bio, qui refusent les OGM ou que les fanatiques de sans-gluten parce que les coprophages, ou mangeurs de merde, avalent un produit qui n'attire pas le consommateur. Ceci étant je crains un peu pour leur santé : c'est déjà digéré donc c'est en théorie ce dont le corps n'a pas réellement l'utilité et le risque, c'est de commencer à perdre énormément de poids en quelques semaines. Sans compter l'haleine."

 

Le premier restaurant spécialisé dans la merde véritable ouvrira ce vendredi à coté de Montparnasse

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