Nicolas Sarkozy a fait parler de lui le 16 février lorsqu'il a été une fois encore mis en examen pour avoir dépassé le plafond légal de financement de sa campagne en 2016. Déjà fortement impliqué et condamnable dans l'affaire Bygmalion, le hongrois terrible de la droite française est en mauvaise posture et le parti des Républicains préfèrerait soutenir un Copé qu'un condamné qui lui, a déjà prouvé qu'il pouvait échouer en tant que président.
L'ancien président de la république semble toutefois prendre la vie du bon coté :
"Eh ben, ça fait plus de vingt jours qu'on ne m'a rien mis de nouveau sur le dos. Pour moi, ça veut dire que la justice s'essouffle, j'attends encore dix jours et je suis sûr de pouvoir accuser mes juges et Hollande. Je serai là en 2017, pas dans une cellule. J'ai foi en l'avenir, avenir dans lequel je supprimerai des centaines de milliers d'emplois pour accuser mon successeur de mal gérer la sécurité."
Il se projette donc dans l'avenir, mais pas que :
"J'ai appris à savourer les petites victoires. Vingt jours sans nouveau chef d'accusation, ça se fête. Et on va le fêter hein. Carla et moi avons invité de très bons amis à la maison et pas uniquement parce qu'ils sont riches ou vendent de la cocaine, ce sont de véritables amis, comme euh...oui enfin vous m'avez compris."
Il garde tout de même quelques inquiétudes :
"Bien sûr il est possible que je me trompe et que la Justice attente son heure pour me frapper à la tête."
La fête devrait coûter plusieurs dizaines de milliers d'euros, ce que la justice ne manquera pas de mentionner.
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