Suite à la publication par Médiapart et France Inter de nombreux témoignages, plusieurs représentants politiques ont appelé à la démission de Denis Baupin, vice-président de l'Assemblée Nationale, à présent dans le colimateur de la justice pour harcèlements et agressions sexuels.
"Autour d’un bon verre de vin, en soirées amicales, tour à tour, des camarades, pour certaines des amies, parlaient, se confiaient et je blêmissais, et je savais que ça tomberait un jour" confie un collaborateur des députés, signifiant ainsi que la situation était connue mais tue-jusqu'à aujourd'hui.
Valérie Pécresse souhaite des sanctions exemplaires pour un comportement à l'opposé de l'exemplarité, "Les hommes politiques, vis-à-vis de ces pratiques de harcèlement sexuel, devraient être exemplaires et, visiblement, ce n’est pas le cas" souligne-t-elle tandis de Rama Yade demande l'amélioration de procédures d'alertes.
L'intéressé quant à lui se défend, mélangeant présomption d'innocence et mauvais humour :
"Si j'étais coupable je dirais que ces femmes ne sont que des victimes de leur propre orgueil. Il est fréquent de voir une femme aguicher un politicien et de crier à l'injustice quand elle n'obtient pas le poste qu'elle désire. Mais je ne suis pas coupable, et quand bien même je le serais rien de ceci ne serait sale. N'empêche qu'on pourrait même dire que mes agressions sexuelles sont écologiques, garanties sans pesticides. Presque féministes."
Les associations féministes ont rapidement réagi et Baupin a démissionné de son poste mais n'est pas tiré d'affaire et souhaite attaquer celles qui ont parlé en diffamation : "Certaines demandent visiblement une punition parce qu'elles n'en ont pas reçu."
La sphère politique est cependant satisfaite sur un point : quelques heures à peine après la révélation, Baupin a démissionné et l'Assemblée Nationale s'est montrée unie contre de tels comportements.
A suivre.
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