Près de Lille, Sarkozy a prononcé hier un discours sur les valeurs de la république telle qu'il la voit, vantant encore les fondations chrétiennes d'une France qui écrit ses chiffres en arabe, compte encore un peu comme en gaulois et fait chier le monde comme un italien en soirée.
Il a attaqué par un "La France, c'est un esprit, c'est un corps, c'est une âme" avant d'enchaîner sur les minorités, mettant dans le même panier les immigrés et les zadistes.
Ce matin, il a continué sur Europe 1, arguant que si l'on vit en France on doit connaître l'histoire de France et pas apprendre celle de son pays d'origine, prouvant ainsi que le croisement grec/hongrois n'engendrait pas des individus capables d'apprendre plusieurs choses (surtout pas les relations internationales) mais tout à fait aptes à insulter tous les pays du monde sauf un : la France, terre d'accueil de la famille de Nicolas qui l'on n'en doute pas une seconde, ne sait rien de ses origines.
"Il faut être français et rien d'autre si l'on vit en France, on s'intègre complètement ou on se marginalise volontairement. Et quand on se marginalise volontairement, on ne sert à rien." ajoute-t-il au sujet du terrorisme, de la CGT, des zadistes, des arabougnoules™ ou d'autre chose, on a eu du mal à suivre.
"Je serai le candidat de la majorité des français. Les français nés en France, ceux qui ne parlent aucune autre langue, nient leurs racines avant l'arrivée du christianisme et de la carte d'identité. Le candidat des français qui bloquent les universités mais ne veulent pas réussir. Contre les élites et les minorités, je suis le candidat de tous les cons de France."
Écrire commentaire