La photo fait le tour du monde parce qu'il n'y a rien de plus important que le burkini et que le séisme en Italie n'a pas été revendiqué par Daech, qui plus est Estrosi menaçant d'attaquer en justice ceux qui partageront la photo, nous vous conseillons de ne pas le faire parce que ouh là là c'est mal.
Les policiers visibles sur la photo ont suscité l'indignation des internautes et ont fini par expliquer leur geste avec un accent du sud toujours autorisé sur les plages :
"Ben en vrai nous hein on a fait que notre devoir de flic du sud vous voyez. Faire bien chier les gens c'est un peu notre boulot, on pourrait veiller à la sécurité et empêcher des cons de casser des trucs mais le burkini c'est un gros problème : ça nous empêche de mater des seins sur la plage.
Y avait rien d'islamophobe dans notre démarche, on voulait juste voir si elle avait des gros boobs. Pas de bol, elle avait d'autres fringues peuchère."
Le burkini semble être un gros problème dans le débat sur la laïcité et la liberté, la France n'ayant jamais rien compris à la laïcité les experts se sont concentrés sur la liberté. Robert Gourolles, sociologue, a travaillé avec des théologues et des féministes pour analyser le phénomène :
"Certains estiment que c'est un pas en arrière pour l'Islam et que c'est un autre moyen de couvrir les femmes et dans certains cas c'est vrai. Mais si une femme fait le choix de porter un burkini, si c'est réellement SON choix et que son comportement n'est pas dicté par qui que ce soit, si elle a un bikini mais fait le choix de ne pas en porter un alors il n'y a pas lieu de réagir comme ces policiers l'ont fait. La plage est un lieu public et pas un établissement, on a le droit d'y afficher sa foi par un vêtement. La population est assez adulte pour ne pas y voir une menace. Personne ne dit quoi que ce soit aux fidèles d'autres religions."
Il a ensuite tenu à rappeler qu'Estrosi est un gros con qui pourrait passer sa vie au tribunal pour les scandales dans lesquels il est impliqué, et qu'au passage il a de chouettes appartements.
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