"C'est pas du racisme si c'est des putain de bridés", assure Manuel Valls

Suite à de nombreuses agressions, la communauté chinoise a manifesté à Aubervilliers contre le manque de protection dont elle bénéficie. Une pétition a été lancée et a déjà recueilli des milliers de signatures mais jusque là, le gouvernement n'avait pas réagi.

Un commerçant avait pourtant été tué le douze août, et l'on compte plus de cent actes de violence sur la communauté chinoise en 2016. La communauté réclame des patrouilles de police régulières et une condamnation de ces actes racistes mais hier, c'est Manuel Valls qui leur a répondu-alors que leur demande était adressée à Hollande :

 

"Le gouvernement est touché par la situation de nos amis jap...chinois. Vos demandes ont été prises en compte et nous avons travaillé d'arrache-pied avec les services de police pour trouver une solution qui puisse convenir à chaque rebut de rizière.

Nous avons donc trouvé un moyen simple de supprimer les actes racistes lorsqu'ils concernent la communauté jaune : on va dire que c'est pas du racisme si c'est des putain de bridés qui sont ciblés. 

De toute manière vous avez déjà les yeux fermés, donc d'une part on ne sait jamais si vous simulez un coma ou si vous nous regardez, d'autre part je ne vois pas pourquoi nous ne pourrions pas fermer les yeux à notre tour."

 

Une déclaration qui a immédiatement suscité la colère des chinois de France. Hua Ming, qui est à la tête d'une association de commerçants, s'indigne :

 

"Nous ne pouvons pas en rester là. Lui-même nous confond avec d'autres asiatiques et fait comme tout le monde. C'est intolérable."

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