Le candidat de "la France insoumise" dévoile de plus en plus le fond de sa pensée à travers ses tweets et ses vidéos YouTube mais il dévoile aussi quelques anecdotes sur sa vie de tous les jours,
en effet comme il le dit lui-même, "il faut montrer aux électeurs que l'on est un humain avant d'être un homme politique."
Mélenchon a ainsi expliqué hier sur Twitter qu'il était sujet au stress et devait parfois se motiver.
"Le matin au réveil je m'écoute un petit discours d'Allende ou du Che avant de me dire que je suis mieux qu'eux mais que bon c'est pas mal. Ensuite je médite sur ma haine des élites jusqu'à ce que je sois tout rouge puis je répète cent fois 'Un régionalisme est un nationalisme'. Quand je commence à baver, je sais que je suis prêt à tweeter et à tenir des conférences dans des amphis fréquentés par des L2."
Mélenchon n'a pas le parcours de l'homme politique classique: titulaire d'une licence en philosophie, ancien prof de français et pompiste, il est resté fidèle à ses idées et nous
explique fièrement "je n'ai pas été souillé par la réussite. Je ne suis pas contaminé par le désir d'une réussite à grande échelle et ne suis pas allé assez loin dans les études pour piger
que faire sortir mon pays de l'UE le rend aussi attirant pour les migrants et les compagnies qu'un tas de bouse. Je suis sûr de moi et je sais qu'on bossera tous ensemble pour une France unie qui
fait du commerce avec...avec...enfin du troc. Le mot "commerce" c'est le mal. je disais donc, du troc avec la France unie qui n'a besoin de rien d'autre, même si les 4000 boules par mois de seuil
pour les impôts va falloir les chier, parce qu'on est trop fort et unis. Surtout unis. Et le reste sert à rien. Voilà."
Jean-Luc a aussi des méthodes plus coquines pour se stimuler :
Il explique que sa licence c'est sa fierté et que sa réussite c'est de ne pas être docteur mais il l'avoue : les fantasmes c'est parfois ce que l'on n'a pas.
"Quand je me masturbe devant ma licence en hurlant que je sais tout et que les élites sont des salopes, j'ai un léger pincement au coeur. Et si j'avais continué les études de philo au delà des considérations communistes simplistes ? Alors quand je suis triste, je rêve à un master et je m'enfonce Le Capital dans le cul."
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