"Là-bas, il y a quelques siècles, un rebelle gaulois, Vercingétorix, infligea une défaite magistrale à Jules César… qui était pourtant le favori des sondages !", s’est exclamé l’ancien premier ministre, devant environ 3 000 personnes. Un optimisme prophétique pour certains, une énième raison de se moquer pour d'autres, toujours est-il que Vercingétorix a répondu à Fillon en se comparant à lui.
"Là-bas, il y a quelques siècles, j'ai refusé de laisser le multiculturalisme entrer dans mon pays. Au final j'ai déposé les armes après m'être pris une branlée magistrale au second tour et c'est comme ça qu'on ne vit plus tellement les pieds dans la merde à la maison. Je crois que mon autre point commun avec François, c'est que je suis têtu et secrètement homosexuel. Un dernier point commun c'est qu'on est pas vraiment ce qu'on pourrait appeler des bons catholiques, quand je vois un clodo je change de trottoir mais quand j'en vois un à la TV j'me dis qu'on devrait l'aider mais je le ferai pas parce qu'y me servent d'argument pour faire croire que les pédés et les immigrés on devrait pas s'en occuper."
Des mots crus mais qui rencontrent un franc succès au sein des électeurs, en effet sur un échantillon de 10.000 personnes interrogées au hasard par Le Monde, 8500 estiment que la comparaison faite par l'ancien chef du gouvernement gaulois est pertinente.
Vercingétorix a cependant tenu à marquer ses différences avec Fillon : "On a quelques points communs mais attention hein, on a surtout des différences. Moi déjà j'employais pas ma femme en cachette, ensuite quand César m'a convoqué j'y suis allé sans faire comme si je gagnais alors que je passais pour le loser de service et surtout, ouais surtout, moi j'ai combattu une vraie armée et pas des civils."
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