Marseille - Alexandre, 24 ans, a étudié les arts visuels avant de s'installer dans la cité phocéenne. Passionné de mangas depuis sa puberté, il travaille aujourd'hui dans une petite librairie où il organise également des séances de dédicaces et invite des auteurs orientaux connus tels que Kisaragi Gunma ou encore Ken Akamasu.
S'il aime les mangas, il aime encore plus le hentai, et s'il aime le hentai, il aime encore plus les hentai originaux.
"Très jeune, j'ai commencé à me vider les testicules sur des mangas assez spéciaux. De simples parodies X de mes mangas préférés ne suffisaient pas, il me fallait de la rule 34, il me fallait une version improbable de la réalité. J'ai eu mon premier orgasme devant une version BDSM de J.K Rowling en train de se faire enfiler par Drago Malefoy. Ça a été une révélation. C'était ça la vraie vie, et je voulais devenir plus japonais encore."
Le jeune homme fait ses recherches et ses études sur les tabous dans le monde asiatique et découvre que mettre en scène un occident soumis plaît mais n'a par conséquent aucune originalité.
"Je me suis attaqué aux clichés et au second degré. Je me suis dit que si l'ouest ne fait pas la différence entre deux asiatiques, alors le hentai n'oserait pas intégrer un concept occidental. Moi, je l'ai fait, et je suis à présent bien en avance sur les maîtres en la matière : les japonais."
Il nous a remis un dessin représentant une version chibi de Kim Jong-un avant de nous déclarer solennellement :
"Faites pas gaffe à l'odeur, je me suis masturbé dessus. Ça peut choquer, mais c'est ça être l'otaku suprême."
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