Une étude réalisée sur notre équipe par notre équipe confirme que les connards d'à côté de chez Maurice n'ont toujours pas pigé que Noël se fêtait en décembre et qu'en conséquence, pourrir la maison de décorations dès novembre (voire octobre si l'on en croit Maurice) est "hyper con, moche, chiant et en plus ça fait de la lumière pour rien."
Notre chroniqueur avait pourtant tenté de faire passer un message clair l'an dernier en déposant six rennes morts dans le jardin "des bolosses d'en face" ce qui avait eu pour effet de faire pleurer très fort la petite Emma, six ans, qui a vu son monde s'écrouler quand Maurice a hurlé "le père Noël c'est la caissière exploitée de chez Leclerc."
Le phénomène est d'ampleur mondiale et chaque jour, des milliers de témoignages paraissent dans les journaux locaux, de la France à des pays plus intéressants comme l'Australie : un nombre incalculable de familles ont déjà des décorations de Noël, Pâques et Halloween sur leur maison.
Les sociologues les plus calés peinent à expliquer cette attitude étrange, mais la théorie la plus soutenue est celle des "gros chieurs", à savoir qu'une famille relou ayant plus de deux enfants a des chances d'avoir une vie fade et pleine de regrets, ce que les parents tentent de combler à l'aide de lumières et de décorations hideuses qui donnent un aspect plus gai à leur crédit immobilier.
"C'est triste mais c'est des gros cons" précise Maurice.
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