Scandale en Laponie : le Père Noël a été arrêté après avoir été accusé de harcèlement sexuel, d'abus sexuels et de viol par pas moins de dix-sept rennes et la Mère Noël, qui a avoué être au courant des comportements de son conjoint mais n'avait jamais osé en parler.
Les rennes ont mis du temps à parler. C'est le succès de #MeToo et #Balancetonporc qui les aurait motivés, comme l'explique Chibrou, qui travaille pour le Père Noël depuis ses trois ans.
"J'avais quatre ans la première fois qu'il m'a léché les couilles, il appelait ça 'polir les boules de Noël.' J'avais peur, je savais pas quoi faire et j'avais besoin de ce job, j'avais peur d'être humilié, d'être écarté de la société. Ça a duré six ans puis la semaine dernière j'ai appris que Brakmarou boîtait pour une raison hyper dégueulasse. Sans capote en plus. Depuis quelques mois j'avais déjà des soupçons et j'étais à peu près sûr que tous les rennes ici avaient subi des trucs. #Metoo ça nous a motivés, on a osé. On se sent enfin libres."
Le Père Noël nie les accusations et prétend que de toutes façons les rennes veulent juste de l'attention et auraient qu'à s'habiller un peu mieux. La Mère Noël, à la surprise générale, n'a pas pris la défense de son mari.
"J'ai honte. Je savais mais je n'ai rien dit. J'avais peur qu'on ne me croie pas, peur que ça retombe sur les rennes. Je leur demande pardon et tout ce que je peux dire à présent, c'est que je serai à leurs côtés tout au long du procès."
De l'ADN de Père Noël aurait aussi été retrouvé dans l'anus de neuf rennes, confirmant les accusations de viol. Le Père Noël encourt une peine de prison de 20 à 50 ans pour viols, zoophilie et harcèlement sexuel. La tournée de cette année sera très probablement effectuée par la Mère Noël.
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