Daniel, 33 ans, a tenu à nous expliquer qu'il n'est pas raciste avant de nous dire bonjour mais trouve tout de même qu'aujourd'hui, l'homme hétéro blanc ne peut plus dire ce qu'il veut.
"De vous à moi, quelque part Zemmour a raison et si ça continue j'ai peur que tout ça soit juste un complot visant à nous retirer nos droits à nous les hommes blancs. On peut plus rien dire de raciste sans se faire traiter de raciste, on peut plus traiter une serveuse de salope sans être qualifié de sexiste, et se déguiser en nègre-je dis nègre parce qu'étymologiquement c'est pas raciste hein-ben on est hyper raciste.
On voudrait nous faire croire que notre culture de mecs blancs est fondamentalement raciste et a un gros complexe de supériorité. Alors qu'on est juste forts."
Daniel a fait une pause pour essuyer une larme avant de nous raconter qu'il a lui aussi subi des traumatismes et que l'humour c'est sa façon d'extérioriser.
"Quand je suggère que les turcs sont des cons sauf au kébab, je veux dire que quand j'étais à la fac je me suis fait traiter de babtou raciste une fois. Vous imaginez ? Babtou. On a pas décolonisé l'Afrique pour ça merde."
Daniel trouve aussi que les femmes se font de plus en plus menaçantes. "D'ici peu vous allez voir qu'elles vont nous faire croire que les hommes prennent tout pour acquis, mais pour qui elles se prennent ? Bientôt l'homme aura plus son mot à dire sous prétexte qu'il est fort et porte pas l'enfant, qu'il ait baisé bourré ou pas. L'étape suivante, c'est pas ça l'égalité. L'étape suivante c'est la disparition de notre autorité historique qui fait fonctionner la société, et ça fonctionne quand des petits frustrés n'ouvrent pas trop leur gueule."
Daniel a changé de trottoir pour éviter un homme "de couleur" à qui il a ainsi prouvé son charisme avant de conclure :
"Je suis pas raciste hein. Je veux juste que chaque chose soit à sa place, et ma place, elle est en haut."
Écrire commentaire