A peine quelques heures après l'annonce d'Edouard Philippe, les zadistes ont trouvé une nouvelle raison d'entrer en guerre contre un système qui a décidé d'abandonner un projet à cause d'eux et pas du tout parce que niveau budget ça commence à être vraiment à chier.
Le ministère du travail n'a pas trainé et a déclaré que "ZADiste ne sera en aucun cas reconnu comme une quelconque forme d'expérience professionnelle."
Mépris de classe ?
Max, 23 ans, zadiste depuis plusieurs années, se sent "rabaissé une fois de plus." Malgré son expérience dans la ZAD, il risque de ne pas trouver d'emploi si personne ne reconnait ses capacités dans des domaines tels que la coiffure, la charpenterie rudimentaire et la construction de grosses piles de boue et de merde.
Le gouvernement Macron et les députés "DU PARTI DE L'ARGENT", selon Max, "ruinent une conclusion qui aurait pu redonner un peu d'espoir à ceux qui se sentent oubliés malgré leur refus de voter."
Quelles options pour les zadistes ?
Le gouvernement a toutefois laissé transparaître qu'il ne souhaitait pas reléguer les zadistes au rand de citoyens de deuxième classe. Le ministère du travail a suggéré qu'une bourse de reprise d'études pourrait être accordée à ceux qui voudraient retourner à l'université (ou en formation) "à condition d'avoir validé au moins une L1 ou d'avoir déjà rempli un contrat avant les événements qui ont forcé ces citoyens à renoncer à une vie propre et cadrée."
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