Dans son discours prononcé suite à la fusillade meurtrière du 14 février, Trump a évoqué les maladies mentales mais pas les armes à feu. Le président, qui a légalisé la possession d'armes à feu pour les personnes souffrant de troubles mentaux, continue d'aller dans le sens de la NRA, c'est à dire de prétendre que le fait qu'un américain puisse se procurer un AR 15 en 20 minutes chrono est totalement indépendant du nombre record de massacres perpétrés aux USA.
Loin de proposer une réforme de la législation en vigueur, Trump et le GOP estiment que la solution est "encore plus d'armes à feu" parce que "clairement, si chacun avait un flingue dans une école, un tel drame ne pourrait jamais arriver" puisque tout le monde réagit avec calme et sérénité dans une telle situation et que tout le monde sait immédiatement lequel des types avec un flingue est l'homme à abattre.
Dans certaines écoles, le port d'armes à feu est autorisé mais les massacres n'ont pas diminué. Accidents qui tournent mal, vengeances, frustration, un pistolet ou un fusil automatique permet d'apporter une conclusion définitive à pas mal de problèmes mais rarement d'avoir une fin heureuse quand on est face à une pile de cadavres. Contre toute attente, Trump souhaite tout de même que le congrès vote le "second second amendment", qui permet aux armes à feu d'avoir leurs propres armes à feu pour "buter des méchants encore plus vite avant qu'y ait un drame."
Les démocrates ont rapidement ironisé, Nancy Pelosi a rappelé qu'un des arguments des républicains étant "les armes ne tuent pas les gens, les gens tuent les gens" serait mis à mal par cette nouvelle loi, mais le GOP n'a pas souhaité répondre mais il serait question d'une utilisation d'armes à feu par des armes à feu contre des armes à feu.
Pour que le projet de loi soit accepté, il faudra convaincre le congrès et le sénat, tâche ardue pour un Trump qui peine de plus en plus à convaincre.
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