Double coup dur pour Bertrand Cantat qui, contre toute attente, a du mal à se faire pardonner un meurtre et lutte toujours pour pouvoir revenir sur scène sans se faire traiter de bourreau amlgré les unes des Inrocks. Son dernier album, Amor Fati, n'a que peu fait parler de lui dans le contexte de l'affaire Weinstein et de nouvelles accusations contre Cantat lui-même, et il a cette semaine renoncé à participer à plusieurs festivals de musique pour mettre fin à la polémique.
Il a cependant évoqué sa volonté de se racheter et de revenir dans un post sur Facebook :
"Il est des trous noirs dans le tissu de la vie qui ne se comblent pas plus que des traumas au cerveau. Je n’ai cependant jamais cherché à me dérober aux conséquences et donc à la justice. (...) J’ai payé la dette à laquelle la justice m’a condamné. J’ai purgé ma peine. Je n’ai pas bénéficié de privilèges. Je souhaite aujourd’hui, au même titre que n’importe quel citoyen qui n'a pas buté sa femme à mains nues, le droit à la réinsertion. Le droit d’exercer mon métier, le droit pour mes proches de vivre en France sans subir de pression ou de calomnie pour avoir tué mon ex-compagne après avoir picolé comme un trou. Le droit pour le public de se rendre à mes concerts et d’écouter ma musique."
Les associations féministes approuvent sa décision d'annuler ses concerts pour le moment et se disent prêtes à discuter avec lui, "sa rédemption doit passer par un réel engagement pour les femmes et pas seulement pour des victimes qu'il n'a pas touchées."
Reste à voir si Cantat acceptera, le propriétaire de l'hôtel dans lequel il dormait hier a révélé ce matin qu'il a surpris Bertrand Cantat en train de "sauvagement défoncer la gueule de sa poupée gonfable dans sa chambre." Les photos font froid dans le dos et si l'on en croit le propriétaire de l'établissement, monsieur Cantat hurlait "toi au moins t'encaisses ! Je suis désolé, c'est un accident..."
Le chanteur n'a pas encore commenté ces nouvelles révélations.
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