Trump a annoncé qu'il mettait fin à l'engagement des USA dans l'accord sur l'Iran, et c'est les mains couvertes de sperme que Nicolas Dupont-Aignan s'est jeté sur son smartphone pour tweeter une pique perspicace, intelligente et pertinente, affirmant que cette décision de Trump était "un échec cinglant pour E. Macron déjà humilié sur le climat," oubliant soudain que Trump est un sac à merde mentalement retardé qui prend ses décisions uniquement pour s'opposer à ceux qui ne l'aiment pas et aux propositions n'émanant pas du GOP-une piste sur laquelle les démocrates travaillent puisque Warren envisage de supplier Trump de ne pas se suicider.
Dans son excitation, le chef de Debout la France, son parti ciblant les vieux assis au PMU, monsieur Dupont-Aignan a, d'après la souris qui vit dans ses murs, oublié de "prendre son traitement stabilisant."
Une métamorphose aussi ignoble à regarder que douloureuse pour le député de l'Essonne s'est alors initiée, au terme de laquelle Nicolas a repris sa forme originelle : un vieux rat pestiféré prêt à contaminer les humains les plus faibles et les gens assez stupides pour s'approcher.
L'animal a été retrouvé dans une poubelle à trente minutes de sa maison. La police l'a immédiatement capturé, lavé, et lui a donné son cachet. Le rat est alors redevenu NDA, s'est habillé et à repris ses fonctions. Myriam, la souris qui vit dans ses murs, dit avoir subi des violences, N. Dupont-Aignan refuse toujours de commenter.
Cet incident relance le débat sur le rôle des animaux et des cerveaux moins développés en politique, et si la gauche et LREM s'accordent à dire qu'un rat n'a rien à faire à l'Assemblée, Marine Le Pen a affiché son soutien le plus sincère à "un confrère d'une sale espèce très différente de la mienne, mais ô combien respectée parmi nos semblables."
Plus de peur que de mal.
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