Nouveau scandale en Israël : après les allégations de corruption contre le premier ministre israélien et les accusations d'appropriation culturelle contre Netta, la gagnante de l'Eurovision 2018 qui avait porté un kimono durant sa performance, Netanyahou a décidé que l'ambiance était idéale pour faire parler de lui.
C'est hier après-midi que "Bibi," comme ses partisans le surnomment, a déclaré publiquement qu'il voulait lancer sa marque d'instruments de musique, Onestate. Si la déclaration a au mieux fait rire, les précisions qu'il a apportées par la suite ont fait hurler de rage ses opposants ainsi que les pays soutenant la Palestine : le premier ministre israélien, qui n'a que rarement caché son mépris profond envers un peuple que les français soutiennent parce qu'il ne vient pas sur leur sol, a fièrement annoncé que "toutes les cordes de nos instruments à cordes seront des cordes vocales de palestiniens. Les ukulélés seront faits à partir de cordes vocales d'enfants pour un son plus doux."
Mauvaise blague ou énième provocation ? Son discours ne semble pas être à prendre au second degré, le dirigeant a continué, explicant qu'il était "très inspiré par tous les hurlements d'agonie." Il a ensuite envisagé d'utiliser la peau des civils abattus par l'armée israélienne pour fabriquer des percussions.
Même les fervents soutiens d'Israël ont manifesté leur indignation-tous à l'exception de Trump, qui a tweeté quelques minutes après le discours pour féliciter "l'esprit créatif d'un vrai leader." Angela Merkel et Macron, dont les pays reconnaissent l'existence d'Israël sans toujours en commenter les actions, ont appelé à "un dialogue raisonné plutôt qu'une trivialisation utilitariste de massacres indécents et inhumains," ce à quoi les journaux israéliens ont réagi en publiant des séries d'articles accusant Merkel d'être une grosse pute nazie traitresse et Macron d'être un faux juif "ou un truc du genre."
Le futur des relations internationales avec l'état d'Israël semble plus qu'incertain.
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