Après des années de débats stériles, c'est une équipe de chirurgiens qui a tranché : le punk est bien mort. Malgré des milliers d'heures dans le bloc opératoire du RLH de Londres, les médecins ont décidé qu'il était temps de laisser le punk s'en aller. Mario Lerotti, qui a passé les trente derniers jours à tenter de réparer la bête, semble libéré :
"Le punk est mort. C'est triste, c'est moche, ça veut aussi dire que le punk était au mieux dans le coma ces dernières années et que le cancer gagnait lentement le combat. Ça insinue aussi que Green Day c'est de la merde et que The Offspring c'est pas tellement du punk, ça va en énerver quelques-uns, mais l'équipe et moi-même tenons à faire passer un message : ça va aller."
Les chirurgiens ont expliqué dans leur rapport que "la musique évolue. Le punk a le droit de partir, et d'autres peuvent prendre la relève sans avoir honte d'un nouveau nom. Metal, harcore, crust, screamo, blackgaze qui gueule des slogans LGBTQIA, et ça a le droit d'exister. Quand votre grand père a cinq cancers et que ça fait 20 ans qu'il sert à rien, vous faites quoi ? Vous le laissez partir, vous faites pas semblant d'être comme lui. Ben là c'est pareil."
Le punk sera non pas enterré mais broyé par tout un tas de machines, les morceaux seront collés à des explosifs et balancés sur l'ambassade la plus proche demain dans la soirée.
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