Dopage au Tour de France : un cycliste hospitalisé après avoir tenté de sniffer un marquage au sol

L'équipe LottoNL-Jumbo avait déjà fait parler d'elle l'année dernière pour ses méthodes radicales en matière de lutte contre le dopage lorsqu'elle avait expulsé trois de ses coureurs pour possession de somnifères autorisés. Cette année, c'est une affaire plus grave qui frappe les hollandais et relance le débat sur le dopage.

 

Ce matin vers neuf heures alors que les coureurs s'échauffent en vue d'une étape très attendue puisqu'il s'agira de l'étape la plus courte depuis trente ans (65km, 16km de cote) mais aussi d'une étape compliquée par un départ peu conventionnel puisqu'il se fera en sas,  c'est Paul Martens qui s'écroule. Stress ? Déshydratation ? Drogue ? Les résultats des analyses médicales sont plus originaux : d'après Helmut Kröhn, médecin de LottoNL-Jumbo, Martens n'était pas drogué mais était en manque, à cela se serait ajoutée la pression et le stress, et il aurait craqué : 

 

"Il avait un sacré paquet de peinture dans le pif. En gros il a confondu le marquage au sol avec un rail de je sais pas quelle drogue et a entrepris de tout sniffer. Il a décollé un mètre de marquage à la force de son nez, j'ai jamais vu ça."

 

Le coureur n'a pas été expulsé puisque le marquage au sol ne fait pas partie des produits interdits, et son état est stable, "il pourra quitter l'hopital dans une heure ou deux.". Il souhaite participer à l'étape de cet après-midi, mais devra faire attention à ne pas trop garder les yeux sur la route.

 

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