Un an après le meurtre de Heather Heyer par James Alex Fields Jr, un suprémaciste blanc qui a foncé sur la foule dans sa voiture, c'est un autre rassemblement d'extrême-droite qui s'organise à Washington. Alt-Right, néo-nazis assumés et conservateurs extrêmes seront au Lafayette Square dans l'après-midi, et la tension est palpable. L'évènement, déjà condamné par la communauté juive ainsi que de nombreuses organisations antiracistes et féministes, devrait attirer plusieurs centaines de participants dont certains viendront armés si l'on en croit leurs dires.
Trump, qui a au cours des dernières heures précisé que le racisme c'est "pas hyper cool" pour apaiser ses critiques, n'a pas tenu bien longtemps avant de finalement afficher son soutien aux militants d'extrême-droite blancs avec un flingue mais pas d'éducation qui l'ont largement aidé à devenir président. A dix heures (heure locale) le président a, surprise, révélé ses intentions dans un tweet vague mais inquiétant :
C'est Sarah Huckabee Sanders, la porte-parole de la Maison Blanche, qui a expliqué le plan du gouvernement, "non sans avoir l'air d'avoir perdu la moitié de son cerveau" confient les journalistes présents.
"Le président estime que le racisme est allé assez loin. Aujourd'hui le racisme est accepté et toléré un peu partout et il suffit de ne pas buter un migrant pour avoir l'air de gauche. Nous pouvons passer à l'étape suivante qui consiste à faire passer Hitler pour un mec de gauche parce que gazer des juifs, croyez-moi c'est une bar mitzvah à coté de ce qui vous attend. Nous allons créer de nouvelles classes sociales, décider qui est noir/latino/ennemi du peuple et trouver de nouvelles manières de vous mener la vie dure. Le président a une image positive pour 95% des américains donc on peut le faire, il faudra juste trouver les 5% restants mais ça doit faire beaucoup. Au pire on envahira d'autres pays."
Les dirigeants de l'UE sont en ce moment même en réunion extraordinaire et tentent de trouver une réaction adéquate, d'après les journalistes présents, les deux solutions envisagées sont l'indignation et le "qui sommes-nous pour juger."
Plus de détails seront donnés dans la journée.
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