Finistère : un parisien lapidé pour avoir dit "province."

C'est la nouvelle du jour dans le Finistère : à Quimper, un parisien a été lapidé après avoir utilisé le mot "province" en public. D'après les témoins, une vingtaine de personnes se seraient jetées sur Félix Durillon, 27 ans, et l'auraient ligoté avant de lui jeter des projectiles jusqu'à ce qu'il meure, complètement défiguré.

Cinq personnes ont été placées en garde à vue, en effet si la loi bretonne autorise "le tabassage en bonne et due forme de toute andouille parisienne qui ose faire son gros con prétentieux", cette même loi stipule que le lynchage n'est autorisé que si la personne concernée a été avertie au moins une fois, un fait que le préfet Pascal Lelarge n'a pas manqué de relever, sans pour autant condamner l'acte :

"...c'est évidemment un incident regrettable. D'après la loi, cette petite merde, fin je veux dire le monsieur qu'a été attaqué aurait du être averti une fois, parce que même un sac'h kaoc'h a droit à une deuxième chance.

Ceci étant dit, malgré qu'on a là un non-respect de la loi et qu'y faille ramasser deux trois bouts de cervelle, ce tit enculé avait dit 'province', et sur ce terme-là, il y a eu jurisprudence. 'Province' fait partie des cinq termes et expressions impardonnables-que je rappelle à nos voisins français, et qui sont, en plus du mot dont il est question, 'crêpe salée', 'han', 'en mode' et 'Nantes c'est dans la Loire Atlantique.' En conséquence, les agresseurs devront seulement effectuer deux jours de travaux d'intérêt général dans un bar à strip-teaseuses. 

Bonne journée, je retourne licher."

La Mairie de Paris a tenté d'attaquer la préfecture du Finistère en justice, ce à quoi ladite préfecture a répondu "qu'y viendent nous chercher."