La clôture de la cagnotte de soutien à l'ex-boxeur Christophe Dettinger par Leetchi le huit janvier dernier a suscité une vague d’indignation chez les Gilets Jaunes, qui ont immédiatement décidé de riposter. Pour rappel, Dettinger s’en était pris violemment aux gendarmes lors d’une manifestation à Paris début janvier, mais n’avait causé que de légères blessures : "pas assez", affirment les manifestants.
Une nouvelle cagnotte a été ouverte, dans un bar cette fois afin de contourner les politiques restrictives et moralisatrices des plateformes de financement participatif en ligne. C’est dans une taverne appelée "L’Union" située dans un quartier industriel en banlieue de Paris que Marcel, sidérurgiste et Gilet Jaune de la première heure, a lancé l’idée de mettre la mort d’un policier aux enchères, histoire de "leur montrer de quoi on est capable". L’idée a d’abord été lancée innocemment comme une brève de comptoir après une quinzaine de bières un lundi soir, mais a depuis fait pas mal de chemin : plusieurs centaines de personnes se sont cotisées pour atteindre un total de plus d’un million d’euros qui seront versés au premier manifestant qui parviendra à tuer un représentant des forces de l’ordre à mains nues.
Le patron de la taverne de l’Union est ravi de voir le taux de fréquentation de son établissement augmenter de jour en jour suite à cet effet d’annonce et n’a aucun remords à capitaliser sur la mise à mort d’un concitoyen "les flics, c’est des truands qui ont choisi la légalité, ça leur fera pas de mal de prendre quelques baignes".
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