La sortie du documentaire Leaving Neverland sur HBO a entrainé le retrait des chansons de Michael Jackson de plusieurs stations radiophoniques, et le documentaire pourrait avoir convaincu les plus sceptiques...jusqu'à ce matin.
Un nouvel élément-clef de l'enquête remet en question les abus sexuels sur mineurs dont Michael Jackson est accusé. En effet, si en 1993 Jordan Chandler avait donné une description détaillée du pénis de Jackson (y compris d'une tache visible uniquement lorsque ledit pénis était levé), les successeurs du pédophile pardonné parce que quand même le moonwalk c'est classe ont présenté un témoin pas comme les autres aux juges : Alan Forlin, qui a expliqué qu'il n'avait jamais rencontré Michael Jackson et encore moins abusé sexuellement par l'accusé. Un coup dur pour Chandler et les autres plaignants.
Innocent ?
C'est ce que les fans osent croire. "Après tout," explique Claire, qui vit en Louisianne, "ok y a un ou plusieurs mecs qui ont se décrire la couleur des burnes de Michael à la nuance près, mais il y a beaucoup plus de gens qui étaient des enfants entre 1990 et la mort de Michael qui ne sauraient pas en faire autant et n'ont pas été abusés sexuellement. Par exemple en Islande il n'y a aucune prétendue victime, je pense que c'est un argument fort d'une majorité incontestable."
Qu'en dit la justice ?
Pas grand chose. Jackson avait déjà versé plusieurs millions à ses accusateurs pour éviter les procès et certains aspects de l'affaire ne peuvent être réutilisés, aussi, déclare Thomas Mesereau, ancien avocat de Michael Jackson, "on ne peut que se concentrer sur ce nouvel élément qui démolit aisément le travail de HBO et les prétendues preuves présentées auparavant."
Et maintenant ?
Un problème subsiste pour la défense : si trouver des personnes n'ayant pas été abusées par Jackson est simple, trouver des victimes cohérentes l'est aussi, et le fait que son hologramme ait couru après des enfants ou encore que son corps pointe vers une école maternelle ne jouent pas en sa faveur.
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