Philippa Strache, 29 ans, a décidé de se lancer dans la défense des droits des animaux afin de faire oublier que son mari, Heinz-Christian Strache, était dans une organisation néo-nazie assumée quand il était jeune et qu'il est à la tête d'un parti raciste ultralibéral.
Tout a commencé lorsqu'en 2016, l'ancienne mannequin comprend que son époux, qui allait bientôt devenir vice-chancellier de l'Autriche, est bien plus raciste qu'elle. Si elle avait été chroniqueuse pour FPÖ TV, la chaine qui aime pas les arabougnoules™, HC Strache avait près de 20 ans d'expérience de plus qu'elle, et quelques casseroles.
Quelques propos allant de "le croissant de lune c'est dans le ciel et pas dans notre pays" à "en vrai on est les nouveaux feujs et c'est la nuit de cristal pour le Reich" en passant par "l'homosexualité est une maladie" et deux ou trois propositions pour empêcher les noirs d'avoir des enfants et encourager à la soumission des femmes à leur mari, ce n'était pas idéal et "il fallait que j'agisse avant la fin de son mandat, j'ai donc réfléchi trois ans à comment plaire aux gens quand on est une bonnasse raciste et faire oublier que mon chéri a dit que son parti était le refuge des nazis romantiques. Et puis la solution est apparue. Quelque part, c'était évident, toutes les meufs de droite le font quand les vieux dossiers ressortent. Bardot, par exemple, elle fait du racisme pro-caniches. Ça marche bien."
Philippa a donc lancé sa propre page Facebook pour les droits des animaux et le refus du port obligatoire de la muselière.
"Il est temps que les gens comprennent que juger un chien par rapport à sa couleur n'a aucun sens. Il faut juger un chien pour ce qu'il est : une force tranquille qui peut servir la race supérieure." explique-t-elle, ravie de voir que les gens likent la page.
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