C'est la physique qui le dit : le kilogramme n'est plus une unité fiable, et un kilogramme n'est pas la même chose pour tout ce qu'on pèse.
C'est Andy Baumgartner, du département d'astrophysique et de physique des particules de Zürich, qui a prouvé ce qui semblait impossible. C'est suite à une série d'expériences ratées qu'il a eu l'idée de s'intéresser aux sapiosexuels :
"J'avais des erreurs systématiques sur mes mesures de masse et après quelques essais j'ai remarqué que ce qu'on détectait au niveau de nos champs de Higgs changeait dès que notre collègue parisien était à moins de 10 mètres du labo. On lui a posé quelques questions et on s'est rendu compte qu'il était sapiosexuel juste avant de lui demander de fermer sa gueule."
Le Dr Baumgartner et son équipe réalisent alors une série d'expériences sur l'influence de plusieurs sapiosexuels différents sur la masse d'un objet externe ou interne (par exemple une partie du corps) au sapiosexuel étudié.
"Ce qu'on a trouvé c'est qu'il y a comme un second champ qui s'ajoutait au champ de Higgs, voyez ça comme un genre de mélasse dans laquelle les particules se promènent. Ce champ, c'est comme si on balançait encore plus de mélasse très compacte dans le premier champ, et ça fait que les particules ont un mouvement plus limité, ce qui augmente ce que l'on interprète comme étant leur masse."
Ce second champ, comme l'explique Sonja Ebeleseder, qui a travaillé sur le projet en tant que neurophysicienne, vient des ondes alpha émises par le cerveau des personnes se décrivant comme étant sapiosexuelles : "en fait ils pensent tellement à leur QI qu'ils troublent les champs de Higgs ainsi que de nombreux champs plus connus. Déjà, ils croient que le QI veut dire quelque chose et qu'il est normal de faire confiance à un psychologue mais pas à un psychiatre parce que la médecine c'est pour les imbéciles ou que sais-je, mais surtout, ils usent leurs neurones à une vitesse incroyable tant ils cherchent des moyens de justifier leur complexe de supériorité.
Le pire c'est quand ils en parlent, là ça devient hyper lourd-dans tous les sens du terme."
Chez les sapiosexuels, la nouvelle passe mieux que prévu. François-Xavier Danton, qui préside une petite association de sapiosexuels à Paris, trouve que "si c'est lourd c'est pas forcément une mauvaise chose hein, un kilo de sapiosexuel est plus lourd qu'un kilo de plomb ou qu'un kilo de non-sapiosexuel et c'était à prévoir. J'espère que vous comprenez ce que je dis, j'ai expliqué la même chose aux scientifiques qui ont fait les mesures des fois qu'ils auraient oublié un détail."
François-Xavier, qui sortait avec une "blonde à forte personnalité" est célibataire depuis une conversation sur la chirurgie esthétique mais se dit ravi de voir qu'un rapprochement entre sapiosexuels et scientifiques est possible, une offre à laquelle le Dr Baumgartner et son équipe n'ont pas souhaité répondre afin de "garder des modèles physiques stables sans pollution intellectuelle de la part de ces abrutis."
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